Type du document: | Ouvrages |
Thème abordé dans le document: | Droits humains/Droits de l'homme; Industries; Travail; |
Nombre de pages : | Non precisé |
Date de publication : | Non precisé |
Edition du document : | Non precisé |
le(s) auteur(s) du document : | ired.org |
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Resumé du document : | "Il fait très froid dans l'usine. je dois enfiler quatre ou cinq chemises les unes « sur les autres. Nous sommes assises aux machines à coudre, en pleins courants d'air. Il faut amener le petit déjeuner avec soi pour pouvoir manger quelque chose -il n'y a rien d'autre dans l'usine. Quand le chef nous annonce que nous devons absolument terminer une commande, nous n'avons pas d'autre choix que de rester à l'usine. Mon mari est handicapé et ne peut pas travailler. Ma fille est enseignante, mais elle ne trouve pas de travail. Mon fils est au chômage. Sa femme travaille à l'usine, comme moi. Ils ont un enfant. Avec nos deux revenus, nous avons à disposition 12000 denars (234 fr.) par mois pour subvenir aux besoins de six personnes. C'est dur, mais on se débrouille comme on peut. Je prie pour ne pas tomher malade, car mon salaire est réduit lorsque je ne peux pas travailler», témoigne Lijana'. Emilia ajoute: « C'est bien que nous ne devions pas travailler les dimanches: comme ça, je peux faire le ménage et la lessive. Pendant la semaine, je ne fais que le plus urgent, car je suis vraiment fatiguée lorsque je rentre de l'usine. » Biljana, 26 ans. mère de trois enfants, complète: « Je suis heureuse d'être employée à l'usine; cela me permet au moins d'avoir accès à une assurance maladie et à une caisse de pension. » "Vers un développement solidaire no 222 juin 2012" dd |
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