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La crise est loin d’être terminée et pourtant le « monde de demain », celui de l’après-coronavirus, est déjà dans les esprits. L’avenir du système alimentaire y occupe une place de choix. Deux camps s’affrontent. D’un côté, le courant de pensée « classique », qu’illustre par exemple le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’impact du Covid-19 en Afrique[1], préconise un éventail de mesures pour renforcer la résilience des filières agricoles, sans toutefois remettre en cause leur logique profonde : spécialisation, concentration, mondialisation. D’un autre côté, un camp « alternatif », dont Ipes Food est l’un des chefs de file, prône dans tous les pays un changement radical du complexe alimentaire « industriel », fondé sur l’agroécologie, les petits producteurs et les circuits courts. |