SITUATION DU PROJEUNES EMPLOI EN 2017

SITUATION DU PROJEUNES EMPLOI EN 2017

Évolution des filières novatrices agricoles

559 jeunes sont engagés autour de 7 filières agricoles orientées marché (prunier du japon, maracuja, gingembre, oignon, ail, papayer solo, piment).
En vue de se préparer à la saison culturale 2018 A, les pépinières de prunier et maracuja ont déjà été lancées. Les différentes prévisions sont présentées dans le tableau ci-dessous.
D’autres filières agricoles et animales seront également testées à petite échelle d’ici septembre 2017. Il s’agit notamment du curcuma, du piment chili, du quinoa, des cailles et de la chèvre laitière.

Filières / Quantités (plants)

  • Prunier / 29 810
  • Maracuja / 22 305
  • Papayers solo / 3570
  • Orangers / 420
  • Manguier / 130

Évolution de l’apprentissage en entreprise

Ce résultat a été jusque là le plus difficile à atteindre. Depuis le début du projet, 25 jeunes ont été affecté en apprentissage au sein des entreprises ou dans des formations dans le tas. Seul un jeune a pu décrocher un emploi grâce à un apprentissage sur la prise en charge des malades vivant avec le VIH sida tandis que le reste regroupés dans divers domaines tels que la prise d’image, l’encadrement de la petite enfance, la réparation des moteurs de moto se préparent à lancer leurs propres micro-entreprises. La crise que traverse le pays a en effet fortement affecté les entreprises C’est donc vers l’auto-emploi que s’orientent ces jeunes.

Afin de booster ce résultat et créer des liens avec le secteur privé, un forum des métiers et d’orientations professionnelles a été organisé du 27 au 28 Avril dernier. Il a vu la participation de 19 entreprises dont 4 structures étatiques chargées de l’emploi des jeunes et de 74 jeunes qui se sont intéressés à des métiers précis. Nous sommes entrain de négocier leur placement en apprentissage conformément à leurs choix.

Évolution de l’incubateur d’entreprises

Dans les 92 idées d’entreprises accompagnées nous comptons aujourd’hui 31 micro-entreprises en cours de lancement. L’accompagnement (coaching de proximité, accès aux marchés, accès aux financements…) mettra donc un accent particulier sur ces dernières. 8 dossiers de financement sont en cours de bouclage et ces jeunes bénéficieront bientôt d’un appui financier du projet.

Évolution de la structuration

Les jeunes poursuivent le regroupement en des petites structures leur facilitant la mutualisation des services. Les 93 IGG regroupant les jeunes poursuivent la mobilisation des ressources et environ une dizaine pense déjà au développement d’une micro-entreprise commune. Une coopérative agricole est en émergence à Rusamaza et deux coopératives artisanales ainsi qu’un juakali (un lieu de travail commun pour différents artisans de la localité) sont en cours de montage.

Évolution du plaidoyer

Mis à part le forum des métiers qui a déblayé le chemin pour le plaidoyer national, nous allons organiser 3 autres études et/ou événements qui nous permettront de produire des propositions aux décideurs. Il s’agira notamment des événements autour du rôle des filières novatrices dans la création d’emploi, le meilleur système d’accompagnement des jeunes selon leur prédominance (employabilité ou auto-emploi), les mesures incitatives pour l’emploi des jeunes.

Les résultats de ces études seront intégrés dans la stratégie sous sectorielle pour l’emploi des jeunes qui sera élaborée en synergie avec d’autres organisations de la société civile financées par CORDAID.

Gestion et capitalisation

Les différentes activités de suivi et évaluation se poursuivent normalement. La formation du personnel est en cours. Le consultant a déjà effectué deux missions et une troisième est en préparation. Cette formation nous permet de mettre en place une méthodologie claire d’accompagnement des créateurs de micro-entreprise basée sur le modèle TCC-GRP.

Point de fierté

Quelques points nous rendent fière :

  • Le forum des métiers qui a pris une grande ampleur et prépare le terrain pour le plaidoyer
  • Les jeunes qui se lancent de plus en plus au lancement de leurs micro-entreprises
  • Le processus de création des coopérative qui a afin démarré

Les contraintes (les peurs)

Quelques points freinent la bonne avancée du programme :

  • Le changement climatique : les jeunes ont perdu plus de 50% des plants préalablement en pépinière

Perspectives :

Les prochains mois seront centrés sur 3 axes sur cette dernière phase à savoir :

  • La mise en place des « pépinières d’entreprises » qui sont des lieux de production communs pour « tous » les micro-entrepreneurs d’une région. Ceci facilitera la mutualisation des services et protégera ces jeunes entreprises. Elle permettra également aux équipes d’Adisco de mieux orienter leur coaching.
  • L’accompagnement des jeunes champions agricoles : il s’agit d’un appui réel aux jeunes qui se sont démarqués en lançant des étendues plus larges et sont freinés financièrement.
  • Le plaidoyer : Il s’agira d’organiser les différents événements et lancer les différentes études et événements suscités.
Déclaration de Bamako dans le cadre des consultations régionales panafricaines sur le Pacte Global sur les Migrations

Déclaration de Bamako dans le cadre des consultations régionales panafricaines sur le Pacte Global sur les Migrations

Nous, organisations de la société civile africaine et la diaspora, réunies les 28-29 août 2017 à Bamako dans le cadre des consultations régionales panafricaines sur le Pacte Global sur les Migrations, sommes fortement préoccupées par les politiques migratoires qui se mettent en place sous la pression de l’Union Européenne et de ses États membres.

Ces politiques sont caractérisées par une approche purement sécuritaires et d’exclusion. La rencontre de la Valette a été un moment important dans la mise en place de ces politiques. L’accord et la déclaration qui s’en sont suivis concernent principalement :
1. La prévention de la “migration irrégulière”
2. La coopération en matière de retour et de réadmission.

Ces politiques vont à l’encontre des intérêts des populations africaines et des migrants. De plus, elles ont des effets négatifs sur la libre circulation aussi bien au niveau international qu’au sein du continent africain.

Le mini-sommet entre la France et certains pays d’Afrique, tenu les 27 et 28 août en même temps que notre encontre, s’inscrit dans cette logique. Il met en oeuvre certains éléments contenus ans les accords de la Valette, notamment en décidant de la prochaine mise en place de centres de tri (ou hotsopt) au Niger et au Tchad.

Ces centres, qui sont des éléments centraux dans les politiques d’externalisation des frontières de l’Europe,vont devenir des points focaux pour les demandes d’asiles provenant du continent africain. Dans cette logique, tout demandeur d’asile africain pour l’Europe devra désormais passer par ce centre pour pouvoir introduire sa demande d’asile au sein de l’UE. Cette approche rend toute demande d’asile quasiment impossible et elle est contraire à la fois à la Convention de Genève et celle de l’Union Africaine sur les réfugiés.

Lire la suite de la Déclaration de Bamako

L’Afrique rurale en mouvement. Dynamiques et facteurs de migrations dans le sud du Sahara

L’Afrique rurale en mouvement. Dynamiques et facteurs de migrations dans le sud du Sahara

Un premier atlas visant à mieux comprendre la complexité des modèles de migration rurale en Afrique subsaharienne a été publié aujourd’hui. L’atlas intitulé L’Afrique rurale en mouvement. Dynamiques et facteurs de migrations dans le sud du Sahara – souligne également le rôle important que les zones rurales continueront de jouer dans les futurs phénomènes migratoires du continent.

https://www.ired.org/IMG/pdf/migration.pdf

« La croissance de la population se traduit par une forte augmentation de la population active. Près de 380 millions de personnes en âge de travailler sont appelées à entrer sur le marché du travail d’ici 2030, dont 220 millions dans les zones rurales. Le défi est de créer assez d’emplois pour absorber toute cette main d’œuvre. Ainsi, c’est pour toutes ces raisons que l’agriculture et le développement rural doivent faire partie intégrante de chaque intervention déployée pour faire face aux grands mouvements migratoires afin d’exploiter au mieux le potentiel des migrations, au profit du développement, » a déclaré M. Kostas Stamoulis, Sous-directeur général et responsable du département Développement économique et social.

A travers une série de cartes et d’études de cas approfondies, les 20 auteurs de l’atlas, issus de différentes institutions de recherches, de think tanks ou encore d’organisations internationales basées en Afrique ou hors d’Afrique, explorent la complexité des causes, parfois interconnectées, qui conduisent les africains à quitter leurs maisons. Ensemble, ils apportent des éléments de réponses aux questions liées aux dynamiques et aux perspectives régionales migratoires et de la sorte, aident à mieux comprendre le phénomène de migration rurale.

« L’atlas arrive en temps opportun alors qu’il devient de plus en plus pressant de se doter de nouveaux outils analytiques afin de mieux comprendre les phénomènes migratoires en Afrique. Face au changement climatique et à la croissance de la population, l’atlas offre un aperçu de ce que signifie la migration rurale tout en aidant à élaborer des mesures plus cohérentes et de manière plus coordonnée afin de pallier aux problèmes liés à la migration, » a-t-il ajouté.

L’atlas est le résultat d’un partenariat entre le Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec le soutien technique du Centre pour l’innovation dans la gouvernance (GovInn) basé en Afrique du Sud.

« Cet atlas contribue de manière innovante au débat politique non seulement entre les gouvernements et la communauté internationale mais aussi entre les protagonistes locaux, » a déclaré M. Jean-Luc Khalfaoui, Directeur général de la recherche et la stratégie au CIRAD.

Jeunes et Emplois

Jeunes et Emplois

Le réseau mondial de l’IRED soutient via la FGC Genève, le réseau « Jeunes/Emploi » de l’ADISCO, Burundi.

Un voyage d’études dans la région des Grands Lacs de leaders de petites entreprises rurales a été organisé et peut être visionné ci-après.

Par ailleurs, IRED et engagé avec l’IPD au Cameroun et au Maroc dans des projets de Jeunes

Laboratoire ESS Afrique

Laboratoire ESS Afrique

Les succès obtenus nous ont permis d’avoir la confiance de nos partenaires techniques et financiers pour un nouveau projet.

Ce projet va s’étendre aux organisations d’économie sociale et solidaire en Afrique sans tenir compte de leur appartenance au réseau africain d’économie sociale et solidaire.

Visitez le site du Laboratoire et Service International d’appui Aux Organisations d’Économie Sociale et Solidaire en Afrique en cliquant sur l’image ci-dessous.