Manuel de recherche de financement et de gestion financière des ONG et Organisations de développement du Sud

Manuel de recherche de financement et de gestion financière des ONG et Organisations de développement du Sud

Un guide complet et actualisé pour financer et gérer efficacement votre ONG ou organisation de développement du Sud

Le monde en constante évolution exige des approches innovantes pour le développement. Le Manuel de recherche de financement et de gestion financière pour les ONG et organisations de développement du Sud, dans sa nouvelle édition enrichie, vous offre les outils et les connaissances nécessaires pour naviguer dans le paysage complexe du financement du développement.

Vendu à plus 30 000 exemplaires, le manuel reste très demandé sur le site et les plateformes de l’IRED. Les stocks disponibles sont épuisés depuis plusieurs années déjà.
Face à la demande, l’IRED a décidé de publier une nouvelle édition au format numérique.

Rédigé par Fernand Vincent et Paul Gabriel FOLEU, ce manuel cumule et conjugue les expertises et expériences de ces deux experts. Il est conçu pour vous  accompagner à chaque étape du processus, depuis la définition de vos objectifs stratégiques jusqu’à la gestion efficace de vos ressources financières.

Nouveautés de cette édition :

  • 4 nouveaux chapitres pour vous guider dans les domaines clés du financement du développement :
    • Le crowdfunding : découvrez comment tirer parti du pouvoir des dons en ligne pour financer vos projets.
    • La méthode du cadre logique : maîtrisez cet outil essentiel pour la planification, le suivi et l’évaluation de vos interventions.
    • La création d’entreprises pour les ONG : un  petit guide pratique pour aider votre organisation à parvenir à l’autonomie financière.
    • Introduction au Lean Canvas: un outil d’aide à la création d’entreprise.
  • Des informations mises à jour sur les dernières tendances et les nouveaux acteurs du financement du développement.
  • Des études de cas inspirantes d’ONG et d’organisations de développement du Sud qui ont réussi à lever des fonds et à gérer leurs finances efficacement.
  • Des outils pratiques et des modèles pour vous aider à élaborer votre plan de financement, à rédiger vos demandes de subventions et à suivre vos performances financières.

 

Que vous soyez une ONG bien établie ou une organisation de développement émergente, ce manuel est votre ressource indispensable pour :

  • Identifier et cibler les sources de financement les plus adaptées à vos besoins.
  • Développer des propositions de projets solides et convaincantes.
  • Gérer vos finances de manière transparente et responsable.
  • Assurer la durabilité et l’impact de vos actions de développement.

Investissez dans l’avenir de votre organisation et du développement durable en vous procurant dès aujourd’hui le Manuel de recherche de financement et de gestion financière pour les ONG et organisations de développement du Sud.

Ce manuel est un outil précieux pour :

  • Les responsables d’ONG et d’organisations de développement du Sud.
  • Les gestionnaires de projets et les chargés de recherche de fonds.
  • Les étudiants et les professionnels du développement international.
  • Tous ceux qui s’intéressent au financement du développement et à la lutte contre la pauvreté.

Commandez votre exemplaire dès aujourd’hui et faites progresser votre organisation vers un avenir durable !

Cette nouvelle version du manuel sera mise en vente dans les tous prochains jours. Contactez-nous pour être informés dès la sortie de l’ouvrage.

Contact DAA : Paul Gabriel FOLEU (fogaby@gmail.com)

 

(FGC) La Fédération genevoise de coopération

(FGC) La Fédération genevoise de coopération

La Fédération genevoise de coopération (FGC) rassemble quelque 60 organisations membres, basées à Genève et actives dans le développement.
La FGC est un des partenaires financiers de l’IRED.
Au cœur de ses activités: le financement de projets de développement, de partage des savoirs et d’information, ainsi que la sensibilisation du public aux enjeux Nord-Sud.
Grâce à son expertise, la FGC est le partenaire privilégié de la Confédération, de l’État de Genève, de la Ville de Genève et de plus de 20 communes genevoises désireuses de s’engager dans la coopération au développement.

Organisation faitière créée en 1966, la FGC contribue à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Elle se mobilise pour tenir l’engagement central de l’Agenda 2030: «Ne laisser personne de côté» en éliminant l’extrême pauvreté, en réduisant les inégalités et en contribuant à l’égalité de genre. La mission de la Fédération et de ses membres s’inscrit pleinement dans l’ODD 17 consacré aux partenariats pour la réalisation de ces objectifs. 

Par l’intermédiaire de ses organisations membres (associations, fondations ou coopératives) et de leurs partenaires sur le terrain, la Fédération œuvre en Afrique, en Amérique latine et en Asie pour améliorer l’accès des populations défavorisées aux droits économiques, sociaux et culturels afin qu’elles puissent vivre dans la dignité.

Au sein de ses différentes instances, la FGC réunit une cinquantaine d’expert·e·s bénévoles qui mettent leurs connaissances et leurs expériences dans le domaine de la coopération et de la politique de développement au service de la Fédération et de ses organisations membres

https://www.fgc.ch/

DIEU N’EST PAS UN PAYSAN

DIEU N’EST PAS UN PAYSAN


Pour Mamadou Cissokho, il importe que les Africains aient à cœur de s’affranchir des modèles occidentaux, de répondre à ces questions basiques : « Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Sur quelles ressources propres allons-nous bâtir notre autonomie ? ». 
Un thème central de l’ouvrage, promu par le Roppa, est celui de la souveraineté alimentaire, à assurer grâce à des exploitations familiales qui doivent disposer de revenus suffisants pour pouvoir augmenter leurs productions. L’échelle nationale ne le permettant pas en Afrique de l’Ouest, c’est la construction de la région qui est préconisée et la mise en oeuvre de politiques agricoles cohérentes par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Un autre problème largement abordé, est celui de la confrontation entre le pouvoir politique et des organisations agricoles montant en puissance. L’auteur rappelle que les gouvernements doivent appliquer la constitution qui reconnaît l’autonomie des associations. De plus, l’utilisation de l’argent public pour le développement agricole et rural ne doit dépendre ni des humeurs, ni des amitiés de ceux qui gouvernent, mais de programmes discutés avec les représentants des agriculteurs et des ruraux.
Un apport très original, très présent dans de nombreuses pages et en particulier dans le dernier chapitre, consiste en l’explicitation de ce qui fait agir l’auteur. Ainsi, dès le titre de l’ouvrage, le lecteur est interpellé par la place que Dieu occupe dans cette histoire. Ce que l’auteur veut nous dire en affirmant que « Dieu n’est pas paysan », c’est qu’il nous a créés pour le compléter, et donc que l’avenir des agriculteurs africains repose d’abord sur la prise de conscience de leurs capacités à agir, sur leur prise de responsabilité et sur la conjonction de leurs efforts. Pour cela il faut des « convictions établies à partir de la volonté de comprendre notre vie et de la guider dans la direction que nous souhaitons » et « des vertus de solidarité, de concertation et de transparence ». Il s’agit de « trouver le juste milieu entre les valeurs traditionnelles utiles et les valeurs nouvelles ou externes également utiles ».

« L’Afrique ne doit pas rattraper l’Occident mais définir sa propre voie de développement »

« L’Afrique ne doit pas rattraper l’Occident mais définir sa propre voie de développement »

Ingénieur agronome, auteur du livre « Pour la dignité paysanne » et fondateur d’Adisco, le Burundais Deogratias Niyonkuru plaide pour la valorisation de la production et de la consommation locales en Afrique. (vidéo)

« Le grand problème c’est que l’Afrique n’a jamais été décolonisée complètement. Ce sont les grandes agences de développement qui définissent les méthodes de vulgarisation et de formation parce que, pour elles, le développement signifie rattraper l’Occident, souligne Deogratias Niyonkuru. Or la réalité est encore plus grave car il s’agit en fait pour elles de proposer des méthodes qui, finalement, obligent les Africains à ne cultiver que des produits qui se vendront sur le marché international. C’est une voie détournée pour les multinationales de pouvoir contrôler l’alimentation des Africains ! C’est une volonté de conquérir un marché extrêmement important qui représente plus de 400 milliards de dollars par an pour pouvoir nourrir l’Afrique. Les acteurs du développement pensent que le modèle occidental est le bon au lieu de construire des politiques propres à l’Afrique, développées en lien avec les gens de terrain. Je me suis rendu compte que c’était une erreur, voilà pourquoi aujourd’hui je dénonce ce système catastrophique. C’est ce devoir de parler qui m’a poussé à écrire mon livre. Il faut faire en sorte que les paysans deviennent des acteurs plutôt que de sujets de développement. »

Lire en pdf ci-dessous.