Les dictateurs ont détourné plus de 100 mds de dollars selon le CCFD
« Le pillage des richesses des pays du Sud s’est opéré avec la complicité ou à l’initiative des gouvernements et des entreprises du Nord », accuse l’ONG catholique dans un rapport publié mercredi 28 mars
Les dictateurs des pays du Sud ont détourné et placé à l’étranger au cours des dernières décennies, avec la complicité des grands pays occidentaux, des fortunes estimées entre 100 à 180 milliards de dollars, accuse le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD).
Dans un rapport publié mercredi 28 mars et intitulé « Biens mal acquis… profitent trop souvent », le CCFD assure que « les avoirs détournés et les biens mal acquis par les dictateurs des pays du Sud au cours des dernières décennies » représentent « au bas mot entre 100 et 180 milliards de dollars ».
L’ONG reconnaît en préambule qu’il « y a très peu de sources officielles sur le sujet (…) Nous avons donc utilisé, dans la mesure du possible, plusieurs sources afin d’opérer des recoupements et nous aboutissons donc, le plus souvent, à établir un faisceau de présomptions à l’appui de telle ou telle information, sans pouvoir pour autant garantir la parfaite exactitude de toutes les informations fournies ».
Collectant des estimations provenant d’universitaires, d’organismes internationaux ou d’autres ONG comme par exemple Transparency International, qui publie chaque année un rapport sur la corruption dans le monde, le CCFD accuse les paradis fiscaux et judiciaires situés en Occident de constituer « un obstacle majeur au recouvrement des avoirs d’origine illicite ».
« Le pillage des richesses des pays du Sud s’est opéré avec la complicité ou à l’initiative des gouvernements et des entreprises du Nord », accuse l’ONG qui assure que « soucieux de leurs intérêts géopolitiques et économiques, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la France ont soutenu l’arrivée au pouvoir des régimes les plus despotiques et corrompus ».
La palme revient à Saddam Hussein
« Les discours vertueux des bailleurs de fonds » internationaux « masquent mal la faiblesse des fonds restitués (4 milliards de dollars) ou gelés (2,7 milliards de dollars) », accuse encore le CCFD. « Les rares fonds restitués l’ont été récemment par la Suisse, notamment ceux de Marcos (Philippines) et d’Abacha (Nigeria) et par les Etats-Unis concernant Saddam Hussein », poursuit le rapport.
Le document passe en revue, continent par continent, les pays les plus concernés par ces détournements : la palme revient à Saddam Hussein qui, selon des chiffres de l’administration américaine, aurait détourné de 10 à 40 milliards de dollars.
Pour l’Afrique, les estimations des sommes détournées par Omar Bongo représenteraient des « centaines de millions de dollars » (le rapport cite un rapport du Sénat américain datant de 2000).
Pour le Nigéria, l’ancien général Sani Abacha (1993-1998) aurait placé en Occident, selon Transparency International et l’agence des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) de 2 à 6 milliards de dollars.
En Iran, les sommes volées par l’ex-chah Mohammad Reza Pahlavi entre 1941 et 1979 atteindraient, selon des chiffres de l’UNODC cités par le rapport, 35 milliards de dollars.
Aux Philippines, l’ancien dictateur Marcos aurait, selon Transparency International, détourné de cinq à dix milliards de dollars. La publication de ce rapport intervient alors que trois associations françaises ont déposé une plainte contre X visant des chefs d’Etat africains accusés de posséder en France des biens immobiliers financés par de l’argent public détourné.
L’association IRED est fière de vous présenter son rapport d’activités 2020 qui met en exergue des résultats concrets auprès de femmes et d’hommes, jeunes et moins jeunes, qui luttent pour améliorer leurs conditions de vie et de travail dans des contextes difficiles marqués par des risques multiples touchant la production, la commercialisation, la santé et la dignité humaine au sens large.
En 2020 l’IRED a facilité, en coopération avec des partenaires locaux, des réalisations concrètes auprès de femmes et d’hommes au Burkina Faso et au Burundi. Le nombre de bénéficiaires directs est modeste, environ 800, mais les résultats sont là. Ils sont détaillés dans ce rapport.
Nous honorons ces personnes qui s’engagent pour débuter et améliorer leurs actions de développement. Nous honorons également les professionnels des associations, unions et institutions avec lesquelles l’IRED collabore, et qui travaillent au quotidien aux côtés des populations bénéficiaires dans des contextes difficiles. Cette année s’ajoute les risques et contraintes liés à la pandémie de la Covid-19. Celle-ci a limité les activités déployées en 2020. L’activité des projets s’est poursuite peu ou prou normalement malgré les limitations de déplacements en vigueur dans de nombreux pays. Cependant les séquelles que cette pandémie entraîne seront bien présentes dans les années à venir.
Selon la Banque mondiale la pandémie va pousser le taux de pauvreté extrême à 9,1 pour cent de la population mondiale en 2020 depuis 7,9 pour cent en 2019, soit environ 100 millions de personnes en plus. L’échéance fixée par les Nations Unies pour 2030, notamment zéro pauvreté et zéro faim, est menacée.
L’aide publique au développement en 2020 s’est élevée à 161 milliards de dollars (EU) soit 0,32 pour cent du revenu national brut pour l’ensemble des pays donateurs, et 0,48 pour cent pour la Suisse. Ce montant, en augmentation en termes réels, est à comparer aux 16,000 milliards de dollars mobilisés mondialement en dépenses publiques de soutien en réponse à la pandémie, soit 1 pour cent ! La solidarité en matière vaccinale afin de juguler la pandémie du Covid est loin d’être au rendez-vous ! Nous remercions très sincèrement nos partenaires financiers via la Fédération genevoise de coopération (FGC) ainsi que tous les membres de l’IRED qui ne ménagent pas leurs efforts tout au long de l’année pour faire fonctionner et fructifier notre association.
Après la deuxième étape du projet d’ appui aux entreprises de l’ économie sociale et solidaire , l’heure est au bilan, cette vidéo met en lumière les effets du projets.
Ce projet se réalise avec le concours d’ADISCO, Burundi. Son SG vient de recevoir le Prix de la Fondation Baudoin de Belgique.
La coopération avec ce partenaire est exemplaire, grâce au professionnalisme de son équipe. Le thème jeunes/emploi est porteur d’innovations et de nombreuses petites entreprises sont créées ou en voie de l’être.
Ce projet devrait être un modèle que nous pourrions reproduire dans d’autres pays (apprentissage et incubateur d’entreprises).
La gestion financière du projet ne pose pas de problème et les rapports sont envoyés régulièrement à la FGC qui finance ce projet.
2. Projet Développement local/Communes, Cameroun
Le projet PROFADEL a été renouvelé et est financé, lui aussi par la FGC. Cette deuxième phase du projet consiste à renforcer ou aider à la création d’organisations paysannes ou urbaines.
Plusieurs chantiers sont en cours en particulier celui du Binum à Bafoussam (développement rural) et celui du quartier Nylon, en ville de Douala (animation urbaine – centre culturel et d’appui aux PME et programme de logement social).
Malheureusement, le directeur de l’IPD/AC de Douala, principal responsable du projet a eu un très grave accident en revenant du projet Est Cameroun. Heureusement, l’équipe qu’il a mise en place assume sans problème la gestion du projet PROFADEL.
Ce projet devrait, lui aussi, être un modèle à reproduire en particulier en Afrique de l’Ouest.
3. Projet Economie sociale et solidaire (ESS)
Ce projet d’un an, financé par le FGC, consiste à renforcer le réseau RAESS Afrique.
Malheureusement, les expériences effectuées ne se révèlent pas concluantes à cause de la faiblesse du RAESS et des difficultés de mise en action de ses partenaires, en particulier pour la création de petites entreprises ESS. Une évaluation fera le point de cette première année d’action.
Cependant, il s’avère évident, pour l’IRED, de prolonger ce projet en s’appuyant sur les Instituts de l’IPD (Douala et Ouagadougou), de la Conférence des Coopératives (Cotonou) et de l’Adisco (Burundi- Université populaire) et en concentrant les activités de la deuxième phase du projet sur la création et l’appui/conseil aux petites entreprises : Formation, gestion, communication, commercialisation, etc.
II. ACTIVITES à Genève
1. Le Service international d’appui aux OP (SIAOP)
Ce service international, créé à la demande d’OP du Sud en particulier le ROPPA, a de la peine à se développer. Son financement est difficile à obtenir et l’engagement financier des OP du Sud limité.
Pourtant, ses objectifs restent valables, mais il est difficile de faire comprendre aux donateurs potentiels la nécessité de ce point d’ancrage des OP du Sud à Genève.
L’IRED, au cours de cette année, a développé ses activités tendant à : Renforcer la voix des OP du Sud à l’OMC, à la CNUCED (IRED a beaucoup travaillé cette année avec la CNUCED – Ph. Egger, Mila), au FIDA, au PAM et à la FAO. Former les cadres des OP aux négociations internationales (à Genève et sur le terrain) est aussi un des objectifs importants du SIAOP.
Une rencontre est projetée avant la fin de l’année et devrait permettre de voir plus clair dans l’action à mener et son financement.
2. Site WEB et INFODOC
Le site Web de l’IRED continue à être très actif et utilisé par de nombreux partenaires en particulier sa première page et les rubriques NEWS et INFODOC.
La refonte du site est en cours avec l’appui de l’ONG du Burkina Yam Poukri.
La Banque de données INFODOC, qui s’enrichit chaque année de plus de mille documents, va être adaptée à des technologie plus modernes (elle a été créée il y a 12 ans !) et doit être utilisée dans le futur par plusieurs partenaires qui reprennent cette BD sur leur site et participent à son développement en fournissant leur propre information.
3. Relations et appuis divers
De très nombreuses personnes questionnent l’IRED et demandent conseil et appui. Les principaux appuis sont les suivants :
• Appui à l’Union de coopératives de Côte d’Ivoire pour les aider à mettre en place, en leur sein, un système de protection sociale : mutuelles de santé, production Bio, commercialisation locale et internationale, financement, etc. • L’importante OP camerounaise BINUM qui, en liaison avec le projet PROFADEL de l’IPD/AC (Voir ci-dessus), s’adresse à l’IRED pour renforcer son système de microfinance et sa commercialisation, • Appui à un ancien étudiant camerounais de l’EPFL, ayant travaillé dans une multinationale du commerce international, qui lance un grand projet Cacao-Bio, culture de la banane et de l’huile de palme, et élevage. • L’IRED coopère aussi avec un expert international pour la promotion des énergies renouvelables en Afrique à partir de ces projets. Par ailleurs, IRED a développé des relations internationales importantes avec les organisations suivantes :
La CNUCED : appui aux petits producteurs
Le FIDA : création d’outils financiers et formation des cadres
Le PAM : Etudes et formation dans leurs projets
Le CIC /Centre International du Commerce) pour l’appui aux caféiculteurs du Burundi
Des relations académiques ont été développées avec les universités de Genève, de Montpellier, de Paris (IEDES), de Yaoundé et du Maroc (Université Mohamed V, celle de Tanger et réseau local ESS).
Le Gouvernement du Maroc a fait appel à Fernand VINCENT, à deux reprises, pour intervenir aux Assises nationales de l’ESS sur le thème : « Financement de l’ESS en Afrique et Gouvernance ». III. Finances : Audit des comptes 2015
L’audit des comptes d’IRED.ORG a été effectué par la Fiduciaire JAKAR SA.
Les principales données qui ressortent des comptes 2015 sont les suivantes :
Bilan : Total 181.889.85 CHF Capital : 35.043.37 CHF Fonds Manuels FV : 52.572.00 CHF Dépenses secrétariat/activités 42.913.17 CHF Perte de l’année : 3.661.11
Fonds reçus de la FGC et envoyés aux partenaires africains : 285.000 CHF
IV. Equipe IRED et Secrétariat
L’équipe de l’IRED s’est renforcés encore cette année. Philippe et Stéphane, volontaires, tiennent avec compétence et dévouement le secrétariat supervisé par Fernand VINCENT.
Les différents dossiers ont été placés sous la responsabilités de : Philippe EGGER et Déo NYONKURU et Mamadou CISSOKHO pour le SIAOP Philippe ECUVILLON, site Web, informatique et comptabilité Stéphane SANTAROSSA : documentation et banque de données INFODOC Alain VERGEYLEN, conseils financiers, relations FGC et dossiers Afrique Déo NYONKURU, conseiller ESS Mamadou CISSOKHO, conseiller OP
Le manque de financement propre du secrétariat ne permet pas de salarier une secrétaire. Les recettes de la gestion des projets FGC financent les frais d’exploitation (loyer, indemnités, frais production et FG) et de réseautage de notre association.
Le budget 2016 d’IRED.ORG est identique à celui de 2015 et dépend finalement des recettes disponibles pour la gestion des projets FGC.
V. Futur
IRED doit mieux définir sa position pour l’avenir. Son Comité exécutif, qui s’est réuni trois fois en 2015/2016, a insisté sur la nécessité de concentrer les activités IRED sur le Nord et l’appui lobbying/formation aux OP du Sud, mais la réalité du financement de cette action a très fortement limité l’impact des efforts fournis.
En conséquence, les projets Sud financés par la FGC permettent de financer l’infrastructure de notre secrétariat à Genève met l’identification d0’autres agences donatrices se révèle difficile. Cette AG devrait discuter de cette question et proposer des pistes pour le futur. Les idées de chacun sont donc les bienvenues.
Fait à Genève, le 12 septembre 2016. Fernand VINCENT,
Cher Bernard, mon frère, Tu es parti avant nous et tu nous laisses épleurés. Nos engagements communs restent. Les jeunes prennent le relai : Te souviens-tu ? • De notre complicité pour convaincre la DDC (en 1981) de financer le voyage de 10 leaders paysans africains en Inde et au Sri Lanka, dont les jeunes Mamadou Cissokho et Bernard Lédéa Ouedraogo et de l’accueil de nos amis RAJA à Bangalore et Chandra au Sri Lanka. Tous les deux sont eux aussi partis ?
• De nos nombreuses soirées de détente après le travail et autres) à Genève, au Pérou, en Afrique et celle où notre amie Susanna Pinilla, notre Présidente de Rafad, jouait de sa guitare en chantant Brassens ? Et quand vous aviez chanté, chez nous, « le petit Quinquin » avec Lady Michelham, Dominique Lesaffre et Monique, mon épouse, pour mettre en valeur votre identité de « Cht’is » ?
• De tes colères qui te rendaient tout rouge pour manifester ton désaccord lors de nos séances de travail de Rafad avec Bernard Faure ?
• D’un repas fraternel partagé avec plusieurs amis africains et à la fin duquel nous nous étions prêtés à un échange concernant les fondements de notre engagement (pourquoi suis-je engagé. A quoi je crois…)
• De nos échanges, au Sénégal, à la FONGS, avec FamaraDiediou, Mamadou Cissokho, Abdoulaye Diop et nos amis de Mékhé et de Casamance et notre coopération avec notre ami Duggan, représentant de la Fondation Ford en Afrique de l’Ouest, à appuyer financièrement les organisations paysannes de la FONGS à entrer dans le capital de la Banque de Crédit Agricole de Dakar et ce avec la complicité de notre ami Fodé, leur SG ? Des délégués paysans entraient alors dans le Conseil d’administration d’une grande banque. ?
• De nos nombreuses collaborations, au Cameroun, entre les ZAPI et l’IPD et de nos amis (qui nous ont aussi quittés) Hugues DUPRIEZ et Michel ONGOLO ?
Et Monique, mon épouse ajoute des souvenirs lillois de jeunesse : Te souviens-tu Bernard ?
• de notre « plat pays ».
Militante de Pax Christi, j’allais voir tes parents pour aiderà organiser le transfert de machines textiles en Inde ?
• De ma visite dans les bureaux du Centre Lebret à Paris pour te demander de nous faire, à Lille, une conférence sur le développement
Nous avons « vécu », souvent ensemble, et bien vécu. Heureux ensemble avec Renée et Monique et les enfants : Bernard, il nous reste encore quelques années, je pense, avant de te rejoindre. Notre Dieu fidèle nous a accompagnés toute notre vie. Que de bonheur ! De là-haut, prépare une fête pour nos retrouvailles. Entretemps nous te gardons fidèlement dans notre coeur
Monique et Fernand VINCENT IPD, RAFAD, FIG, IRED et plus
L’année 2011-2012 a été marquée par quatre activités principales d’IRED.ORG :
* La gestion du site www.ired.org et * Le programme FGC du Réseau Régional « Afrique Centrale » * Le lancement du Réseau « RAPES Grands Lacs » * L’appui au programme de gestion locale de l’IPD (dossier FGC) * La campagne de lobbying en faveur des caféiculteurs du Burundi
Notre association continue à exister grâce au bénévolat (pas de salariés) et à l’appui de l’Etat de Genève et l’Hospice Général qui mettent gracieusement à notre disposition des personnes en fin de droit (chômage). La FGC reste le principal donateur (programmes RAPES et IPD).
La situation financière est bonne grâce au frais de gestion accordés part le FGC pour les programmes ci-dessus.
II . ACTIVITES 2012
1. Le site Web
Le site www.ired.org est très régulièrement mis à jour et contient une rubrique NEWS et un Centre de documentation INFODOC contenant plus de 5000 documents soit environ 18.000 pages en ligne sur des sujets dont les articles ou références sont sélectionnés parmi les meilleurs et les plus adaptés aux besoins des lecteurs.
Un outil d’évaluation nous permet de constater que nos lecteurs/partenaires sont des organisations du Sud qui posent des questions très pratiques, souvent via Google qui oriente ces lecteurs vers www.ired.org.
Par ailleurs une coopération est actuellement négociée avec l’Institut Panafricain pour le Développement (IPD) pour l’utilisation du site et de la banque de données INFODOC.
2. La Newsletter IRED.ORG
Deux numéros ont été envoyés à plus de 2000 adresses.
La Newsletter permet d’attirer les lecteurs vers le site www.ired.org.
Elle crée aussi des contacts intéressants avec des organisations du Sud et des lecteurs du Nord intéressés par nos activités
3. Manuels
La vente des manuels de gestion de Fernand Vincent et des CD qui relaient ceux qui ne sont plus disponibles (fin de stock) est en nette diminution. La prochaine édition du manuel de « Gestion Institutionnelle » des associations et ONG de développement devrait relancer les ventes.
4. Réseau Régional « Dynamiques Africaines (DAF) et naissance du RAPES Grands Lacs
Le réseau DAC est en veilleuse (conflit de leadership). Les partenaires DAC de la région des Grands Lacs (RD du Congo, Burundi et Rwanda) ont alors créé le RAPES Grands Lacs qui bénéficie du financement de la FGC via IRED.ORG.
Par ailleurs, un nouveau dossier de financement de la FGC (trois ans et 750.000 CHF de subvention) vient d’aboutir et a commencé le 1er Mai 2012. Ce programme est centré sur la formation et l’appui à des groupes de jeunes-emplois.
5. Appui à l’IPD/AC
La relance de l’IPD est très bien engagée. IRED.ORG a été approché pour aider au financement d’un programme de « Développement décentralisé et gestion communale au Cameroun ». Un dossier de subvention de 500.000 CHF sur deux ans, a été introduit à la FGC. Par ailleurs, le directeur de l’IPD/AC est un ancien étudiant camerounais (Doctorat) de Genève qui a coopéré avec la CT de la FGC.
6. Campagne de lobbying en Suisse en faveur des caféiculteurs du Burundi
IRED.ORG, avec son partenaire du Burundi, ADISCO, ont été fortement engagés dans la campagne de lobbying de la CNAC des caféiculteurs du Burundi. Les démarches locales auprès du gouvernement et sur le plan international, auprès de la multinationale WEBCOR qui commercialise une partie du café du pays et de la Banque Mondiale, ont abouti à certains résultats intéressants.
Le site IRED.ORG (Voir www.ired.org , première page) décrit très largement toutes les actions entreprises dans le cadre de cette campagne en particulier en Suisse auprès des >ONG, des gouvernements locaux et fédéraux et des entreprises. L’appui des conseillers fédéraux Sommaruga et aux Etats Robert Cramer, ont été fort utiles.
Par ailleurs la récente décision de RAFAD/FIG d’apporter une garantie bancaire au projet de construction de deux usines de lavage du café, permet à la CNAC et ADISCO de disposer de crédit pour construire ces deux usines et de donner ainsi aux caféiculteurs leur propre outil pour démontrer qu’ils sont aussi capables de gérer la filière café dans le pays.
La campagne se poursuit en 2012 avec un appui international qui associe aussi nos amis belges de Solidarité Socialiste.
7. Appuis et Etudes
Grâce aux services et aux réseaux de son animateur bénévole Fernand Vincent, IRED.ORG a accueilli de très nombreuses personnes, du monde entier, qui ont demandé un appui et des renseignements pour leur travail et a répondu à des dizaines de questions par emails et établi, entre partenaires, de nouvelles relations Sud/Sud et Sud/Nord.
Un appui en micro-finance a été accordé en liaison avec la Fondation RAFAD et le Fonds International de Garanties et à la relance de l’Institut Panafricain pour le Développement.
8. Relations et activités diverses
Le secrétariat d’IRED.ORG et la gestion du site www.ired.org sont assurés par une équipe de trois volontaires (chômeurs mis à notre disposition par l’Etat) et reste animée par Fernand Vincent. L’équipement informatique a été complété par l’achat d’un ordinateur neuf et la remise en était des anciens ordinateurs, graveurs, scanners ou autres.
III. FINANCES
Le Budget de fonctionnement (hors projets) d’IRED.ORG est très limité (15.000 CHF/an). Aucun salaire n’est versé et les fonds obtenus de la FGC pour les projets sont totalement transférés dans le Sud à nos partenaires.
Les recettes de la vente des manuels et la subvention de gestion des projets Sud accordées par la FGC sont les seules recettes (avec les cotisations dont le montant est limité) qui permettent de couvrir les dépenses de fonctionnement.
Le rapport d’audit des comptes IRED.ORG 2010 a été établi par la Fiduciaire Jacques Moynat a été accepté par l’AG, et est joint à ce rapport. Les dépenses ont été limitées au strict minimum et sont couvertes par les recettes.