Projet 15-21 « Renforcement des capacités d’employabilité et d’auto emploi des jeunes au Burundi : PRO JEUNES EMPLOI »
Les différentes activités menées dans le cadre de ce projet ont permis d’atteindre les 6 objectifs spécifiques du projet. Le point de vue des bénéficiaires est détaillé dans le rapport d’autoévaluation et celui d’évaluation préalablement transmis. Quelques histoires de succès sont reprises dans le document de capitalisation.
Les activités se sont déroulées tel que prévu par le projet. Les filières novatrices agricoles ont été largement adoptées par les jeunes comme on le démontre dans le tableau 1 ci-dessous. Certaines ont manifesté plus d’engouement que d’autres. Le volet non agricole par contre n’a pas été accompagné dans la logique « filière » mais quelques métiers spécifiques ont été adoptés par les jeunes et accompagnés via l’incubateur.
Les facteurs de succès : une bonne identification des filières (nouvelle mais déjà testé ailleurs, existence d’un marché, rentables), un accompagnement de proximité par les équipes et l’organisation des visites d’échange permettant aux jeunes d’apprendre avec les praticiens.
Quant aux facteurs limitant, plusieurs exploitations ont souffert de la sécheresse entrainant des pertes de plus de 50% entre les pépinières et les plants réellement productifs. Un appui technique et financier sur les bonnes pratiques pour être résilient à ces aléas climatiques est une piste de solution.
Alternatives Durables pour le Développement (ADD) est une Organisation apolitique à but non lucratif créée le 02 Septembre 1996 et reconnue par le gouvernement sous le Récépissé N°008/RDA/J10/BAPP du 27 mai 1997. C’est une organisation qui accueille des personnes d’ici et d’ailleurs, des stagiaires professionnels et académiques internationaux et locaux. Les activités qu’elle exécute au quotidien proviennent des multiples projets financés par des partenaires internationaux et nationaux.
ADD est représenté par le Secrétaire Général au nom de Stanislas BINELI, personne de contact statutairement chargée des relations avec les partenaires. L’organisation est structurée en trois organes, dont une Assemblé Générale, un Conseil d’Administration et un Secrétariat Général. Une cellule d’appui à la coordination existe et est structurée en quatre unités qui sont :
l’Unité Eau Potable Assainissement et Environnement ;
l’Unité Biodiversité ;
l’Unité Agriculture Durable ;
l’Unité liée à la formation et l’insertion professionnelle.
ADD est mise en place pour accompagner de manière participative et durable les initiatives d’autopromotion communautaires des couches de populations les plus défavorisées du grand-Sud Cameroun.
Elle s’articule ainsi qu’il suit : d’ici à 2030, avec un staff en qualité et en quantité suffisantes, ainsi qu’un contrôle financier mieux opérant, ADD a renforcé ses capacités et agit par le biais de la formation et de l’accompagnement des projets, comme un catalyseur de l’autopromotion. Son action contribue à l’amélioration de la capacité des populations locales à se regrouper, s’organiser, mettre en commun leurs ressources et à développer des initiatives contribuant durablement à leur bien-être.
Ce livre est une excellente synthèse des problématiques auxquelles doit faire face notre monde en crise, amené à un point de rupture suite à la mise en œuvre sans questionnement d’une logique de marche libérale qui a des conséquences catastrophiques pour l’Afrique en développement. Il est destiné à tous les leaders qui coopèrent à un autre développement de l’Afrique. (CD inclus)
Au cours de l’année 2022 l’association IRED a pu renouveler une proposition de projet sur l’appui aux paysans et paysannes en agroécologie au Burundi et en République démocratique du Congo ; une seconde proposition de renouvellement a été acceptée au Burkina Faso pour l’appui aux entreprises de l’économie sociale et solidaire; enfin une nouvelle proposition d’appui aux coopératives de café du Burundi a été acceptée mais pas encore financée.
Ces belles réalisations témoignent de la qualité des actions soutenues par l’IRED ainsi que de la confiance renouvelée de la Fédération genevoise de coopération, partenaire financier de l’IRED. Cette Fédération reçoit les contributions des communes genevoises, de la Ville et du Canton de Genève et de la Confédération, contributions prélevées sur les impôts payés par le peuple suisse. Que ces instances et celui-ci soient ici vivement remercier pour cette belle solidarité qui nous oblige.
Nous avons pu constater les excellents résultats enregistrés par des actions soutenues par l’IRED lors d’une visite effectuée au Burundi en septembre 2022. La qualité des partenaires choisis par l’IRED est exemplaire. Surtout ces partenaires sont issus de mouvements coopératifs qui ont à cœur de construire et renforcer des organisations coopératives autonomes, gérées démocratiquement, et agissant tant auprès des populations rurales que des responsables politiques. Le plaidoyer qui est déployé par ces coopératives avance modestement mais nous avons bon espoir de convaincre, au-delà du nombre nécessairement réduit de bénéficiaires directs, du bien-fondé des méthodes de développement appliquées dans les projets.
Les quelques bénéficiaires avec lesquels nous avons pu nous entretenir nous ont expliqué, paysans et paysannes, jeunes entrepreneurs et entrepreneuses, que les appuis reçus leur permettaient de penser et de préparer des projets d’amélioration et d’accroissement de leurs activités, d’envisager l’avenir sous un jour nouveau. Avec ces appuis, les bénéficiaires ont des projets d’amélioration de leurs difficiles conditions.
Un très beau message en matière de coopération solidaire et de développement.
Cependant nos actions touchent au mieux quelques milliers de bénéficiaires quand des millions pourraient y prétendre. Ceci dépasse de loin les capacités de l’IRED. Mais nous devons mieux réfléchir à davantage intéresser les grands acteurs, gouvernements bien sûr mais aussi ceux de la coopération à nos résultats afin de favoriser la diffusion de méthodes éprouvées. Possible ?