Alternatives Durables pour le Développement

Alternatives Durables pour le Développement

Alternatives Durables pour le Développement (ADD)  est une Organisation apolitique à but non lucratif créée le 02 Septembre 1996 et reconnue par le gouvernement sous le  Récépissé N°008/RDA/J10/BAPP du 27 mai  1997. C’est une organisation qui accueille des personnes d’ici et d’ailleurs, des stagiaires professionnels et académiques internationaux et locaux. Les activités qu’elle exécute au quotidien proviennent des multiples projets financés par des partenaires internationaux et nationaux.

ADD est représenté par le Secrétaire Général au nom de Stanislas BINELI, personne de contact  statutairement chargée des relations avec les partenaires. L’organisation est structurée en trois organes, dont une Assemblé Générale, un Conseil d’Administration et un Secrétariat Général. Une cellule d’appui à la coordination existe et est structurée en quatre unités qui sont :

  • l’Unité Eau Potable  Assainissement et Environnement ;
  • l’Unité Biodiversité ;
  • l’Unité Agriculture Durable ;
  • l’Unité liée à la formation et l’insertion professionnelle.

Mission

ADD est mise en place pour accompagner de manière participative et durable les initiatives d’autopromotion communautaires des couches de populations les plus défavorisées du grand-Sud Cameroun.

Vision

Elle s’articule ainsi qu’il suit : d’ici à 2030, avec un staff en qualité et en quantité suffisantes, ainsi qu’un contrôle financier mieux opérant, ADD a renforcé ses capacités et agit par le biais de la formation et de l’accompagnement des projets, comme un catalyseur de l’autopromotion. Son action contribue à l’amélioration de la capacité des populations locales à se regrouper, s’organiser, mettre en commun leurs ressources et à développer des initiatives contribuant durablement à leur bien-être.

Valeurs

Elles s’articulent sur :

  • Respect des lois et institutions républicaines ;
  • Laïcité, impartialité et neutralité politique ;
  • Solidarité agissante ;
  • Quête permanente de la performance et d’un service de qualité ;
  • Respect des us et coutumes des communautés cibles des projets et programmes ;
  • Courtoisie à l’égard des usagers et des partenaires ;
  • Communication respectueuse de la diversité linguistique et culturelle ;
  • Gestion transparente des ressources ;
  • Partage de l’information, des connaissances et des expériences.

Plus d’infos sur le Site web: http://www.alternativesdurables.org/

Développer l’Afrique Autrement

Développer l’Afrique Autrement

Ce livre est une excellente synthèse des problématiques auxquelles doit faire face notre monde en crise, amené à un point de rupture suite à la mise en œuvre sans questionnement d’une logique de marche libérale qui a des conséquences catastrophiques pour l’Afrique en développement.
Il est destiné à tous les leaders qui coopèrent à un autre développement de l’Afrique. (CD inclus)

  • Date de publication : 13 janvier 2021
  • Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 208 pages
  • ISBN : 978-2-343-21497-9
  • EAN13 : 9782343214979
  • EAN PDF : 9782140168321
  • EAN ePUB : 9782336919072
Rapport d’activités 2022 

Rapport d’activités 2022 

Au cours de l’année 2022 l’association IRED a pu renouveler une proposition de projet sur l’appui aux paysans et paysannes en agroécologie au Burundi et en République démocratique du Congo ; une seconde proposition de renouvellement a été acceptée au Burkina Faso pour l’appui aux entreprises de l’économie sociale et solidaire; enfin une nouvelle proposition d’appui aux coopératives de café du Burundi a été acceptée mais pas encore financée.

Ces belles réalisations témoignent de la qualité des actions soutenues par l’IRED ainsi que de la confiance renouvelée de la Fédération genevoise de coopération, partenaire financier de l’IRED. Cette Fédération reçoit les contributions des communes genevoises, de la Ville et du Canton  de Genève et de la Confédération, contributions prélevées sur les impôts payés par le peuple suisse. Que ces instances et celui-ci soient ici vivement remercier pour cette belle solidarité qui nous oblige.

Nous avons pu constater les excellents résultats enregistrés par des actions soutenues par l’IRED lors d’une visite effectuée au Burundi en septembre 2022. La qualité des partenaires choisis par l’IRED est exemplaire. Surtout ces partenaires sont issus de mouvements coopératifs qui ont à cœur de construire et renforcer des organisations coopératives autonomes, gérées démocratiquement, et agissant tant auprès des populations rurales que des responsables politiques. Le plaidoyer qui est déployé par ces coopératives avance modestement mais nous avons bon espoir de convaincre, au-delà du nombre nécessairement réduit de bénéficiaires directs, du bien-fondé des méthodes de développement appliquées dans les projets.

Les quelques bénéficiaires avec lesquels nous avons pu nous entretenir nous ont expliqué, paysans et paysannes, jeunes entrepreneurs et entrepreneuses, que les appuis reçus leur permettaient de penser et de préparer des projets d’amélioration et d’accroissement de leurs activités, d’envisager l’avenir sous un jour nouveau. Avec ces appuis, les bénéficiaires ont des projets d’amélioration de leurs difficiles conditions.

Un très beau message en matière de coopération solidaire et de développement.

Cependant nos actions touchent au mieux quelques milliers de bénéficiaires quand des millions pourraient y prétendre. Ceci dépasse de loin les capacités de l’IRED. Mais nous devons mieux réfléchir à davantage intéresser les grands acteurs, gouvernements bien sûr mais aussi ceux de la coopération à nos résultats afin de favoriser la diffusion de méthodes éprouvées. Possible ?

Philippe Egger
23 mars 2023

Télécharger le rapport complet en pdf.

Crise alimentaire: Aggravation de la faim en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale

Crise alimentaire: Aggravation de la faim en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale

La faim et la malnutrition en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale atteignent des niveaux alarmants et les perspectives pour les mois à venir sont sombres. La FAO, l’UNICEF et le PAM exhortent à mettre en œuvre des solutions durables qui renforcent la sécurité alimentaire, améliorent la productivité agricole et atténuent les effets négatifs de la volatilité économique.

La faim s’aggrave en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale dans un contexte de conflits persistants et de troubles économiques, avertit le Programme alimentaire mondial (PAM) en avril 2024

Selon l’analyse de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé de mars 2024, publiée par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et centrale auront du mal à se nourrir pendant la période de soudure de juin à août 2024.

Ce chiffre représente une augmentation de quatre millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire par rapport aux prévisions de novembre 2023 et met en évidence une multiplication par quatre au cours des cinq dernières années. La situation est particulièrement préoccupante dans le nord du Mali, touché par le conflit, où l’on estime que 2 600 personnes risquent de souffrir d’une faim catastrophique (phase 5 de l’IPC/CH). Les données les plus récentes révèlent également une évolution significative des facteurs à l’origine de l’insécurité alimentaire dans la région, en dehors des conflits récurrents.

Les défis économiques tels que les dévaluations monétaires, l’inflation galopante, la stagnation de la production et les barrières commerciales ont aggravé la crise alimentaire, affectant les populations ordinaires de toute la région, le Nigeria, le Ghana, la Sierra Leone et le Mali étant parmi les plus touchés.

Les prix des principales céréales de base continuent d’augmenter dans la région de 10 pour cent à plus de 100 pour cent par rapport à la moyenne des cinq dernières années, sous l’effet de l’inflation monétaire, des coûts du carburant et du transport, des sanctions de la CEDEAO et des restrictions sur les flux de produits agropastoraux. L’inflation monétaire est l’un des principaux facteurs de volatilité des prix au Ghana (23 %), au Nigéria (30 %), en Sierra Leone (54 %), au Libéria (10 %) et en Gambie (16 %).

L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale demeurent fortement dépendantes des importations pour répondre aux besoins alimentaires de la population. Pourtant, les factures d’importation continuent d’augmenter en raison de la dépréciation de la monnaie et de l’inflation élevée, alors même que les pays sont confrontés à des contraintes fiscales majeures et à des défis macroéconomiques.

La production céréalière pour la campagne agricole 2023-2024 accuse un déficit de 12 millions de tonnes, tandis que les disponibilités céréalières par habitant sont en baisse de 2 pour cent par rapport à la dernière campagne agricole.

16,7 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë et plus de deux ménages sur trois n’ont pas les moyens de s’offrir une alimentation saine. En outre, 8 enfants sur 10 âgés de 6 à 23 mois ne consomment pas le nombre minimum d’aliments requis pour une croissance et un développement optimum.

Les prix élevés des denrées alimentaires, l’accès limité aux soins de santé et les régimes alimentaires inadéquats sont les principaux facteurs de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans, les adolescents et les femmes enceintes. Dans certaines régions du nord du Nigeria, la prévalence de la malnutrition aiguë chez les femmes âgées de 15 à 49 ans atteint 31 pour cent.

(WFP/ile)

Pour en savoir plus, consultez le site Web du PAM

Sahel : la Banque africaine de développement et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel lancent la phase 2 d’un programme contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle

Sahel : la Banque africaine de développement et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel lancent la phase 2 d’un programme contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle

La Banque africaine de développement et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), ont lancé la phase 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2 -P2RS), le 15 avril 2024 à Ouagadougou. M. Amadou Dicko, ministre délégué chargé des Ressources animales du Burkina Faso, a présidé la cérémonie, au nom du ministre tchadien de l’Agriculture, coordonnateur du CILSS. Initiative de la Banque africaine de développement associant le CILSS, ce programme couvre la période 2016‑2036, échelonnée en quatre phases de cinq ans.

La cérémonie s’est déroulée en présence de MM. Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du CILSS, Daniel Ndoye, responsable du bureau pays de la Banque africaine de développement au Burkina Faso, Garba Laouali, chef de la division Recherche agricole, Production et Durabilité à la Banque africaine de développement, Marcelin Sanou, représentant l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, Mme Gisèle Yaméogo-Kabré, représentant la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD), et de représentants de diverses organisations régionales.

D’un coût d’environ 205 millions d’euros, la première phase du programme P1-P2RS a été exécutée de 2014 à 2022 dans sept pays : Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad, sous la coordination du CILSS. Cette phase a permis, entre autres, de réaliser des infrastructures et des aménagements structurants, notamment de construire 235 ouvrages de mobilisation d’eau et d’aménager 5 500 hectares de périmètres irrigués. Par ailleurs, 12 000 hectares de terres agricoles dégradées ont été restaurées.

Fort des résultats et des leçons tirées de la phase 1, le P2-P2RS sera mis en œuvre sur la période 2023 -2027 dans neuf pays : Burkina Faso, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo, toujours sous la coordination du CILSS.

en savoir plus